Rapport de recherche : Gagner des alliés environnementaux :
Accroître l’adoption de pratiques de gérance environnementale par les propriétaires fonciers de l’Ontario

Alors que les pressions sociales relatives à la gérance environnementale augmentent et que le Canada fixe des objectifs ambitieux en vue de l’obtention des résultats souhaités sur le plan de l’environnement, le secteur agricole continue d’être observé de près en raison de son rôle quant à la durabilité environnementale. Bien que la gérance environnementale soit pratiquée par de nombreux producteurs primaires et reconnue comme une nécessité pour la durabilité du capital naturel du secteur, le taux de participation aux programmes environnementaux demeure relativement faible, particulièrement en Ontario. Les associations de l’industrie et les détaillants agricoles ont créé des cadres d’évaluation de la durabilité pour leurs membres et leurs fournisseurs afin de favoriser l’atteinte des objectifs environnementaux et sociaux désirés, et de mener des démarches de mesure connexes. Aujourd’hui plus que jamais, les pratiques environnementales sont intrinsèquement liées à plus que de simples résultats environnementaux.

Les universitaires et les experts du milieu de la gestion abordent la durabilité en se basant sur le concept du triple résultat, en reconnaissant qu’il faut viser l’équilibre quant à l’atteinte d’objectifs environnementaux, économiques et sociétaux. Il sera bénéfique pour le gouvernement et les acteurs de l’industrie de reconnaître ce concept et de le promouvoir auprès des producteurs primaires afin de stimuler l’adoption de programmes agroenvironnementaux.

L’objectif de ce projet était d’améliorer notre compréhension de la manière dont les propriétaires fonciers peuvent être mobilisés afin de prendre part à la gérance environnementale de leurs propriétés et de l’améliorer, et ce, en étudiant les pratiques de gérance environnementale adoptées dans d’autres administrations ainsi que les pratiques exemplaires en matière de gestion d’entreprise agricole.

L’étude met au jour diverses possibilités d’accroître la participation des propriétaires fonciers aux programmes agroenvironnementaux. Les recommandations issues de cette étude sont réparties en trois (3) catégories distinctes : politiques et programmes, tactiques et stratégies de communication, et recherches futures.

Cette synthèse de recherche a été financée par l’Initiative ontarienne pour la recherche agroalimentaire du ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des  Affaires rurales de l’Ontario, dans le cadre du Partenariat canadien pour
l’agriculture.

No du projet : OAF-2020-101771

Pour en savoir plus, communiquez avec :
Gestion agricole du Canada
info(à)FMC-GAC.com

Veuillez noter que ce rapport est disponible seulement en anglais.

Rapport sommaire sur le renforcement de la résilience financière dans le secteur agricole :

Résultats des discussions ciblées tenues lors du Forum national sur la gestion des risques agricoles

Gestion agricole du Canada a organisé un forum national sur la gestion des risques en agriculture à Ottawa, les 16 et 17 février 2023, afin de réunir des représentants clés du secteur agricole et d’engager un dialogue constructif pour l’échange et la convergence de points de vue et d’idées sur la façon d’améliorer les efforts de gestion des risques dans l’ensemble du secteur.

Le Forum de 2023 avait comme objectif d’amener les participants à réfléchir au contexte national et mondial actuel afin d’identifier les répercussions des risques réels, émergents ou potentiels pour l’agriculture compte tenu des changements conséquents qui ont eu lieu, d’élaborer une série de recommandations et de définir les rôles et responsabilités des principaux intervenants pour établir une voie à suivre et accomplir des progrès significatifs en vue du renforcement de la résilience dans le secteur de l’agriculture et de la capacité de saisir de nouvelles occasions. Le Forum s’est concentré sur la gestion des risques en agriculture tout en renforçant la résilience financière au niveau des exploitations agricoles.

Pour en savoir plus, communiquez avec :
Mathieu Lipari, Gestionnaire de programmes
Gestion agricole du Canada
mathieu(à)FMC-GAC.com

Les semences de changement
La transformation du régime alimentaire et le marché de séquestration du carbone dans les sols : comment les changements climatiques créent de nouvelles occasions d’affaires et de nouveaux risques dans le secteur agricole

Gestion agricole du Canada est heureux d’annoncer la publication d’un nouveau rapport : « Semences de changement – La transformation du régime alimentaire et le marché de séquestration du carbone dans les sols : comment les changements climatiques créent de nouvelles occasions d’affaires et de nouveaux risques dans le secteur agricole ».

Les changements climatiques entraînent des bouleversements en agriculture et dans les habitudes de consommation alimentaire à un rythme de plus en plus rapide, créant ainsi de nouvelles occasions d’affaires et de nouveaux risques qui étaient impossibles à prévoir il y a quelques années seulement. Les méthodes utilisées traditionnellement pour faire des prévisions ne peuvent donner des résultats probants lorsque l’avenir ne ressemble en rien au passé. Alors, comment peut-on gérer au mieux les risques face à ce genre d’incertitude? Le projet Les racines du succès de Gestion agricole du Canada a tenté de relever ce défi en entreprenant un exercice de prospective axé sur les exploitations agricoles et les ranchs.

Les signes faibles ou les « semences de changement » sont définis dans l’analyse prospective comme étant les premiers indicateurs d’un changement qui pourrait devenir important dans l’avenir1. Les membres de la table ronde nationale sur la gestion du risque de Gestion agricole du Canada ont participé à un exercice d’analyse prospective qui a permis de relever huit signes faibles induits par les changements climatiques. Deux de ces signes ont été désignés par les membres de la table ronde comme étant prioritaires :

les Canadiens transforment leur régime alimentaire pour y inclure davantage de fruits, de légumes et de protéines non animales (tant pour des raisons de santé que pour des raisons environnementales);

le marché de séquestration du carbone dans les sols deviendra une nouvelle occasion d’affaires pour le secteur agricole.

Dans le rapport, les deux signes prioritaires ont ensuite été utilisés pour élaborer des scénarios d’avenir qui indiquent les résultats susceptibles de se produire si le signe en cause devenait la norme. Les occasions d’affaires et les risques pour les agriculteurs et les éleveurs qui découlent de ces signes ont ensuite été cernés. Enfin, on a formulé des recommandations concernant les stratégies de soutien que Gestion agricole du Canada et le gouvernement pourraient offrir.

**Le rapport complet est seulement disponible en anglais.

Pour en savoir plus, communiquez avec :
Mathieu Lipari, Gestionnaire de programmes
Gestion agricole du Canada
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La voie à suivre : Soutenir les besoins en matière de gestion d’entreprise des producteurs autochtones

Dans la foulée du succès des études « La culture des affaires : Retombées concrètes d’une gestion avisée dans les exploitations agricoles canadiennes » et « Esprits sains, fermes saines : Exploration du lien entre la santé mentale et la gestion d’entreprises agricoles », Gestion agricole du Canada, avec l’appui de Bayer et de la Canadian Canola Growers Association, a l’honneur de publier un nouveau rapport de recherche qui permettra de mieux faire connaître les besoins des producteurs agricoles autochtones et la façon d’appuyer leurs besoins en matière de gestion d’entreprise agricole.

« Agriculture et agroalimentaire autochtones : La voie à suivre – Soutenir les besoins en matière de gestion d’entreprise des producteurs autochtones ». Au Canada, le nombre de producteurs agricoles autochtones augmente rapidement. Dans le but de mieux servir ces producteurs, nous avons travaillé avec le Conseil canadien pour les ressources humaines en agriculture en vue d’entrer en contact avec des producteurs autochtones exploitant des entreprises agricoles partout au pays et ainsi d’en apprendre davantage sur leurs besoins au chapitre de la gestion. Le rapport final présente 5 grands domaines et 15 recommandations à l’intention de tous les producteurs ainsi que des professionnels de la gestion d’entreprise agricole à tous les niveaux afin d’améliorer le secteur agroalimentaire pour tous, y compris un accès accru au capital, de nouvelles possibilités en matière d’éducation et un meilleur accès aux marchés.

Dans le rapport, on identifie cinq domaines de soutien pour aider à répondre aux besoins des producteurs agricoles autochtones :

  1. établir des relations durables avec les collectivités autochtones;
  2. mieux faire connaître les possibilités et les programmes de soutien en matière agricole dont peuvent bénéficier les Autochtones, et faciliter l’accès à ceux-ci;
  3. améliorer les occasions d’apprentissage pour les Autochtones;
  4. élargir les services de soutien offerts aux Autochtones;
  5. améliorer la recherche et l’analyse quant aux questions d’intérêt pour les Autochtones.

GAC est reconnaissant envers le Conseil canadien pour les ressources humaines en agriculture et son comité consultatif autochtone pour l’orientation donnée et le leadership exercé dans le cadre de ce projet, lequel a été soutenu par Bayer, Financement agricole Canada, la Canadian Canola Growers Association ainsi que le gouvernement du Canada par l’intermédiaire du Partenariat canadien pour l’agriculture.

Pour en savoir plus, communiquez avec :
Heather Watson, directrice générale
Gestion agricole du Canada
Heather.Watson(à)FMC-GAC.com

Accroître les possibilités pour l’agriculture canadienne en se penchant sur l’expérience des agricultrices

De nombreuses choses ont été dites sur le rôle que jouent les femmes dans les exploitations agricoles, mais peu d’efforts ont été déployés pour le mesurer. Gestion agricole du Canada, en partenariat avec CentricEngine, présente une nouvelle recherche qui met en lumière les rôles cruciaux joués par les agricultrices dans la réussite des exploitations agricoles au Canada. Cette recherche exhaustive souligne les contributions indispensables des femmes et offre un récit convaincant qui met en évidence les possibilités de favoriser une transformation dans l’industrie en soutenant les besoins uniques des agricultrices.

La recherche remplace les stéréotypes et les données anecdotiques par un portrait précis et concret des agricultrices afin de constituer un ensemble de faits là où il n’y en avait pas auparavant et une voie à suivre pour répondre aux besoins uniques actuels et futurs de ce groupe cible.

Cette recherche a été rendue possible grâce aux généreuses contributions du comité directeur du projet, qui comprend des représentantes du Maritime Agriculture Women’s Network, de la Fédération des Agricultrices du Québec, du Ag Women’s Network (Ontario), d’Ag Women Manitoba, de Manitoba Women in Agriculture & Food, de Women in Agriculture (Saskatchewan), d’Alberta Ag Women et de BC Women in Ag.

Le rapport de recherche propose 30 recommandations réparties sous 6 catégories distinctes :

  1. soutenir les initiatives en faveur de l’équité et de l’égalité entre les sexes dans le cadre de l’élaboration des politiques, de la programmation et de la gouvernance;
  2. créer et améliorer les programmes, les occasions de développement et les ressources qui répondent spécifiquement aux besoins des agricultrices;
  3. consacrer des efforts qui vont au delà des femmes en agriculture pour se concentrer exclusivement sur le soutien aux agricultrices;
  4. promouvoir la communication et les compétences interpersonnelles ainsi que les pratiques de gestion d’entreprise en tant qu’éléments essentiels de l’agriculture;
  5. approfondir les recherches existantes afin de recueillir plus efficacement les données relatives aux agricultrices (p. ex. Recensement);
  6. mener des recherches supplémentaires sur l’expérience et les contributions des agricultrices, les facteurs qui influencent la réussite d’une exploitation agricole, ainsi qu’effectuer une étude comparative des agriculteurs en utilisant le même prisme axé autour de l’être humain.

Pour célébrer la publication de cette recherche, Gestion agricole du Canada organisera un panel de discussion lors de sa Conférence sur l’excellence en agriculture 2023, qui aura lieu du 21 au 23 novembre à Guelph, en Ontario. Les chercheurs principaux et les invités de la Fédération canadienne de l’agriculture et de la Fédération des Agricultrices du Québec y présenteront des exposés sur la façon dont les résultats de cette recherche peuvent éclairer les politiques, les programmes et les initiatives visant à renforcer l’autonomie des agricultrices.

« Nous sommes ravis de dévoiler cette recherche transformatrice, qui fournit une feuille de route pour l’autonomisation des agricultrices canadiennes », déclare Heather Watson, directrice générale de Gestion agricole du Canada. « En reconnaissant et en soutenant les besoins uniques des agricultrices, nous pouvons libérer un potentiel énorme pour faire progresser le secteur agricole canadien à partir de la base, ouvrant ainsi la voie aux futures générations d’agriculteurs au Canada. »

Le rapport est accompagné d’une analyse environnementale qui a contribué à l’élaboration de l’étude nationale. Le rapport est présentement disponible en anglais seulement mais sera bientôt disponible en français.

Esprits sains, fermes saines

Examiner le lien entre la santé mentale et la gestion d’entreprises agricoles

Le débat sur la nécessité d’améliorer la santé mentale de tous les Canadiens s’est intensifié au cours des dernières années.Conscients de la contribution des agriculteurs à l’économie canadienne, le gouvernement fédéral, les gouvernements provinciaux et territoriaux, des organismes à but non lucrative et des groupes communautaires se font un devoir de constamment offrir un soutien aux entreprises agricoles.

La santé mentale des agriculteurs canadiens, étant donné qu’elle est en lien direct avec la gestion d’entreprise agricole, revêt une très grande importance sur les plans de l’économie et de la santé publique. Ce projet de recherche a donc pour but de mieux comprendre la relation entre les pratiques de gestion d’entreprise agricole et la santé mentale des agriculteurs. Plus précisément, l’étude met en lumière la façon dont la santé mentale peut être appuyée par la gestion d’entreprise agricole et la façon dont la gestion d’entreprise agricole peut contribuer à une bonne santé mentale.

Étude « La Culture des affaires »

Comment pouvons nous accroître l’adoption des pratiques de gestion d’entreprise par les agriculteurs du Canada?

Même si nous sommes bien au fait que les agriculteurs, pour la plupart, ne se sont pas lancés dans ce domaine pour devenir des gestionnaires d’affaires, nous savons aussi que la gestion d’entreprise agricole est importante.

Dans une étude avant gardiste réalisée en 2015, intitulée La Culture des affaires, on a révélé que le succès de toute entreprise agricole, sans égard à la taille de celle ci, au secteur de production dans lequel elle est exploitée ou encore à l’endroit où elle se trouve, est directement lié aux pratiques de gestion d’entreprise qu’emploie le gestionnaire agricole; on y conclut que les agriculteurs qui adoptent de telles pratiques peuvent voir une augmentation de la rentabilité de leur exploitation pouvant aller jusqu’à 525 %.

 

Mise à jour sur l’étude : 2020

Cinq années se sont écoulées depuis que l’on a mené cette première étude sous le thème « La Culture des affaires ». En 2020, nous souhaitions réaliser un examen plus approfondi afin de bien comprendre les facteurs qui nuisent à l’adoption des pratiques de gestion d’entreprise agricole et ceux qui sont favorables à cet égard au sein des exploitations agricoles du Canada, et de déterminer comment nous pouvons apporter une aide en ce sens.

Dans le cadre de la mise à jour de l’étude « La Culture des affaires », on a interrogé plus de 700 agriculteurs de partout au Canada détenant des exploitations agricoles de tous types et de toutes tailles.

Les résultats démontrent une diminution du taux d’adoption des pratiques de gestion d’entreprises agricoles, y compris celles qui, en 2015, avaient été jugées les plus efficaces sur le plan du rendement financier agricole.

Si la capacité de lire et d’utiliser des états financiers demeure la pratique ayant le plus haut taux d’adoption (63 %), une diminution considérable a tout de même été enregistrée à cet égard depuis 2015 (le taux était alors de 73 %). De même, la pratique montrant le plus faible taux d’adoption, soit 12 % (20 % en 2015), est toujours celle qui consiste à avoir un plan officiel de gestion des ressources humaines.

Le tableau suivant démontre comment l’adoption de pratiques de gestion d’entreprises agricoles a changé au cours des 5 dernières années :

2015

2020

Avoir une vision et des buts clairs pour l’exploitation agricole;* 43% 31%
Faire connaître les plans établis et l’orientation de l’exploitation agricole à ses principaux intervenants;* 39% 39%
Utiliser un plan d’affaires écrit qui est revu et mis à jour au moins une fois par année; 26% 22%
Avoir, pour chaque activité de l’exploitation agricole, un budget et un plan qui sont revus régulièrement; 73% 63%
Calculer, examiner et surveiller les coûts de production aux fins d’analyse comparative et de prise de décisions;* 33% 33%
Avoir une compréhension approfondie des états financiers pour pouvoir suivre les progrès; 50% 48%
Adopter une approche structurée en matière de planification financière afin de s’assurer d’avoir un capital suffisant pour composer avec les changements dans le contexte commercial; 51% 43%
Suivre de près les marchés et avoir un plan marketing pour surveiller les objectifs et les cibles en matière de prix;* 36% 35%
Mettre en place un plan et des procédures officiels de gestion des risques afin d’évaluer et de gérer ceux ci; 51% 42%
Entretenir une relation de collaboration avec les fournisseurs et les clients; 32% 29%
Avoir un plan de gestion des ressources humaines solide décrivant les responsabilités et faisant part de la rémunération versée qui est revu régulièrement en fonction des besoins changeants de l’entreprise; 20% 12%
Avoir un plan de transition ou de relève agricole qui a été communiqué aux personnes concernées au sein de l’exploitation agricole et qui est revu régulièrement, tout particulièrement lorsque des changements importants surviennent; 27% 26%
Faire appel à des conseillers en affaires agricoles pour obtenir de l’aide quant à l’atteinte des objectifs opérationnels;* 32% 23%
Chercher activement des occasions d’apprentissage et de perfectionnement des compétences pour répondre aux besoins changeants de l’entreprise.* 49% 41%

*Indique les 7 pratiques des exploitations les plus performantes au Canada en 2015.

Les résultats de l’étude démontrent que les principaux obstacles à la mise en œuvre de pratiques de gestion d’entreprises agricoles sont :Les

  1. agriculteurs croient que l’exploitation agricole réussit sans que l’on ait recours à de telles pratiques;
  2. Les agriculteurs vieillissants ou en voie de prendre leur retraite estiment qu’il est trop tard pour bénéficier de ces pratiques;
  3. es agriculteurs manquent de temps;
  4. Les agriculteurs ne savent pas par où commencer;
  5. Il faut convaincre les autres de la pertinence d’adopter des pratiques de gestion plus officielles.

Le défaut de posséder les compétences requises en communication est le plus grand obstacle pour ce qui est de faire participer les autres personnes concernées aux activités de gestion d’entreprise agricole.

Voici les principales raisons de mettre en œuvre des pratiques de gestion d’entreprises agricoles :

  1. Pour gérer les risques;
  2. Pour se préparer en vue de la transition de la ferme ou de la retraite;
  3. Pour réduire le stress et l’anxiété et pour améliorer sa qualité de vie;
  4. Pour accroître l’harmonie au sein de la famille ou de l’équipe agricole.

Les agriculteurs qui travaillent régulièrement avec des conseillers en affaires agricoles, les jeunes agriculteurs, les agricultrices, les agriculteurs du Québec, les horticulteurs et les exploitants de grandes fermes sont plus susceptibles que les autres de mettre en œuvre des pratiques de gestion d’entreprises agricoles. De plus, à l’exception des exploitants de grandes fermes, ces agriculteurs tendent davantage que les autres à recourir aux programmes et aux services de soutien offerts par les ministères responsables de l’agriculture.

Ces résultats de recherche sont essentiels pour éclairer la politique gouvernementale, l’affectation des ressources et les façons dont nous pouvons continuer à soutenir et à promouvoir les avantages de la gestion des entreprises agricoles tout en éliminant les obstacles à son adoption et sa mise en œuvre.:

Voici les recommandations découlant de nos constatations

  • Redéfinir la valeur de la gestion d’entreprises agricoles en redéfinissant la réussite, qui peut aussi bien être axée sur l’entreprise que personnelle
  • Créer des messages bien adaptés à divers groupes, soit en fonction de l’âge, du genre et du type d’exploitation agricole, à propos de la valeur et de l’importance de chaque pratique de gestion d’entreprises agricoles
  • S’employer à dégager les raisons qui expliquent les taux d’adoption plus élevés des pratiques de gestion d’entreprise au Québec et à déterminer comment les leçons ainsi tirées peuvent être diffusées dans les autres provinces
  • Accroître l’accessibilité et la disponibilité des outils de gestion des risques et de planification des scénarios qui peuvent aider les agriculteurs à se préparer à l’incertitude à laquelle ils seront confrontés dans l’avenir et à gérer les conséquences à long terme que la pandémie pourrait avoir sur les exploitations agricoles
  • Accroître l’accessibilité et la disponibilité des outils de gestion des risques et de planification des scénarios qui peuvent aider les agriculteurs à se préparer à l’incertitude à laquelle ils seront confrontés dans l’avenir et à gérer les conséquences à long terme que la pandémie pourrait avoir sur les exploitations agricoles
  • Promouvoir le recours aux conseillers en affaires agricoles.
    • Élaborer des guides de communication pour montrer ce que les conseillers en affaires agricoles peuvent offrir aux agriculteurs
  • Créer de nouvelles ressources pour les agriculteurs qui incluent des guides de communication sur divers sujets liés à la gestion d’entreprises agricoles que les agriculteurs pourraient consulter pour devenir plus confiants lorsqu’ils discutent des pratiques de gestion d’entreprise avec les membres de leur famille, leurs employés et les conseillers en affaires agricoles.

Ces résultats de recherche sont essentiels pour éclairer la politique gouvernementale, l’affectation des ressources et les façons dont nous pouvons continuer à soutenir et à promouvoir les avantages de la gestion des entreprises agricoles tout en éliminant les obstacles à son adoption et sa mise en œuvre.

Pour plus de renseignements, contactez :
Heather Watson, Directrice générale
Gestion agricole du Canada
Heather.Watson(à)fmc-gac.com

La relation entre la gestion stratégique et le succès dans l’agriculture – un examen de la littérature

Dans le paysage dynamique d’aujourd’hui, où les industries conventionnelles évoluent à un rythme effréné, la plupart des professionnels, tous secteurs confondus, exigent des diplômes de gestion comme condition préalable à l’exercice de fonctions de direction. Pourtant, dans le domaine de l’agriculture, le contraste est saisissant. De nombreux exploitants agricoles dévoués se lancent dans cette aventure, motivés par leur passion pour l’agriculture et non par les subtilités de la gestion d’entreprise. Par conséquent, un large éventail d’attitudes et des niveaux de connaissance variables concernant les avantages de la gestion stratégique ont émergé, peignant une toile diversifiée dans le paysage agricole.

Cette étude exhaustive examine en profondeur le lien essentiel entre les pratiques de gestion d’entreprise et la réussite des exploitations agricoles afin de favoriser une transformation du secteur en catalysant l’adoption généralisée des techniques de gestion stratégique parmi les agriculteurs.

Larry Martin, directeur d’Agri Food Management Excellence Inc., est l’auteur de ce rapport, commandé par Gestion agricole du Canada. Martin a procédé à un examen approfondi de la littérature et a interrogé des experts en gestion d’entreprise.

En réalité, les agriculteurs ont de nombreux objectifs, notamment l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, l’amélioration des relations familiales, une bonne santé mentale et des contributions à la communauté et à l’environnement. Toutefois, les objectifs personnels ou non économiques sont plus facilement atteints lorsque l’entreprise n’est pas sous pression financière – par exemple, la santé mentale de l’agriculteur est plus vulnérable lorsque le revenu n’est pas suffisant pour rembourser ses dettes.

« Nous constatons déjà qu’un certain nombre d’agriculteurs canadiens bénéficient grandement de l’adoption de processus de gestion stratégique, et nous espérons que ce nombre augmentera », déclare Heather Watson, directrice générale de Gestion agricole du Canada. « Nous sommes reconnaissants envers Larry Martin pour ses travaux de recherche fondés sur des données probantes qui démontrent encore davantage la relation entre l’investissement dans les pratiques d’affaires et la réussite des exploitations agricoles. Cette recherche confirme notre conviction que, dans un environnement commercial de plus en plus compétitif et volatile, les agriculteurs doivent penser et agir de façon stratégique pour demeurer résilients et concurrentiels. »

Les résultats révèlent trois points essentiels :

  1. L’amélioration de la gestion stratégique peut conduire à un rendement des investissements de 100 %.
  2. Les gestionnaires stratégiques ont tendance à mieux réussir, indépendamment de la taille, de la localisation ou du type d’entreprise.
  3. Les définitions de la réussite agricole vont au delà de la rentabilité.

Le rapport est présentement disponible en anglais mais sera bientôt disponible en français.

Mise à jour de l’étude de base : Planification en gestion d’entreprise agricole

Comment la sensibilisation se traduit-elle en action et quel rôle les attitudes jouent-elles dans l’augmentation de l’adoption de la planification et d’autres pratiques dans les exploitations agricoles de l’Ontario?

Cette étude nous aide à comprendre les attitudes et les activités de planification dans les exploitations agricoles de l’Ontario, y compris les moteurs et les obstacles à la mise en œuvre de la planification et d’autres activités commerciales, les facteurs qui influent sur le succès des fermes et les préférences d’apprentissage.

L’étude fournit également un suivi des mesures clés capturées en 2011 pour voir si des progrès ont été réalisés.

Les résultats montrent que la sensibilisation et la mise en œuvre globales de la planification ont considérablement diminué entre 2011 et 2016, à l’exception de la planification des activités. En général, les activités de gestion individuelles, y compris l’analyse comparative des finances et de la production, sont adoptées plus largement que les activités de planification. Et seulement 1/3 des agriculteurs estiment que la planification a un impact sur le succès de leur entreprise.

La recherche se termine par une analyse de segmentation des répondants basée sur la farmographie, les attitudes de planification et les comportements de planification résultant en 5 segments différents :

  • Sceptiques 18 %
  • Précaires 29 %
  • Développeurs 19 %
  • Planificateurs 18 %
  • Crépusculaires 24 %

Comprendre les différences entre ces segments permet aux praticiens de cibler leurs efforts en réponse directe aux données agronomiques, aux attitudes et aux comportements qui favorisent ou entravent l’adoption des pratiques de planification d’entreprise agricole.